Galerie George Sand

George Sand et la photographie


Les épreuves de ma photographie n’ont pas encore très bien réussi chez Nadar j'y retourne demain...
George Sand, extrait d'une lettre à Maurice son fils le 8 mars 1864 à Paris.

Avec l’adoption en 1852 d’un nouveau procédé, le négatif au collodion sur verre de Bertsch, la photographie allait se développer et s’imposer définitivement dès la fin des années 1850. C’est en mars 1864 que Nadar réalisa les premiers portraits de George Sand. Elle avait soixante ans. Une photographie de la romancière avec mantille et chignon, avait déjà été prise en 1852 par Richebourg. Mais les épreuves déplaisaient à l’intéressée et à sa famille. Or, malgré les promesses du photographe, les clichés continuaient à circuler.
En 1863 elle écrivit à Nadar : “ Le véritable remède ne serait-il pas d’en faire une meilleure ? ”
Ces photographies, restées célèbres, inaugurèrent le début d’une longue série. Nadar qui avait toujours admiré la romancière, l’avait placée en tête de son Panthéon Nadar (1854) et lui avait dédicacé un livre, Quand j’étais étudiant (1856) : “ À madame George Sand, enthousiasme fervent et profond respect. ”.
Leur correspondance à partir de 1863 reflète une amitié chaleureuse, mais il ne semble pas s’être rendu à Nohant.

On trouve un autre photographe dans l’entourage de George Sand, Placide Verdot (1827-1889), ancien peintre en bâtiment établi à Châteauroux. Il fit plusieurs portraits de ses petites-filles, Aurore et Gabrielle Dudevant-Sand, et prit un grand nombre de clichés de Nohant.
 
 
 
 
Partager